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Vous trouverez ci-dessous le détail d'un très beau livre Allemand sur la bataille de Sedan en 1870. Le commentaire est traduit de l'allemand.

 Le panorama de SEDAN

Dans le bâtiment érigé de 1882 à 1883, près de la gare d’Alexander Platz à Berlin par les soins des architectes Ende et Böcknaan a été exécuté à la même époque, par les peintres Dr Anton Von Werner et Prof E. Brach avec le concours de MM.Schirn, Koch et Köchling un colossal tableau panoramique de l’évènement guerrier le plus grand et le plus décisif de l’histoire contemporaine : la bataille de Sedan.

 Panorama der schlacht bei Sedan

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Une bataille moderne comme celle-ci, dans laquelle des centaines de milliers de combattants s’affrontant sur un champ de bataille, de vastes proportions restent impropre à être représentées dans sa totalité par la peinture, que ce soit sur une peinture plate ou au moyen d’une représentation panoramique qui met en œuvre des moyens plus riches et dispose d’un espace plus étendu.

L’une des premières et des plus importantes qualités du panorama doit la vérité de la représentation poussée jusqu’au point extrême de l’illusion des sens

Il demeurera toujours impossible sur un même cycle d’images de représenter simultanément les événements d’une semblable combat dans toutes les parties d’un champ de bataille qui s’étend sur des lieues. La représentation devra toujours se borner à un ou quelques épisodes, ainsi le « panorama  National de la bataille de Gravelotte » dans le bâtiment situé entre la « place Royale » et le quai du « Kromprinz » à Berlin représentant seulement l’épisode de la charge héroïque des gardes prussiennes à St Privat et c’est ainsi qu’à juste raison dans le panorama de la bataille de Sedan, on s’est borné à la représentation d’une action d’égale importance, pour l’issu de la bataille, la défense contre les attaques dirigées contre les troupes allemandes de l’aile gauche qui s’avançaient et l’anéantissement par les divisions d’infanterie du 5° et 11° corps d’armée de ces brillants escadrons héroïques.

Des combats qui se déroulaient simultanément au centre et sur l’aile droite, de même que derrière Sedan, de toute la lutte ardente et sanglante des Bavarois à Balan et Bazeilles, des Saxons et des gardes prussiennes sur la ligne qui s’étend de Givonne à la Moncelle, ce panorama ne contient rien ni plus les colonnes de fumée qui montent des villages en flammes et la vapeur des pièces d’artillerie dans les régions indiquées témoignent de ces combats.

Le point d’où l’on embrasse la partie de ce vaste champ de bataille représentée est le versant du plateau d’Illy – Floing qui s’abaisse vers le village situé sur la route qui longe la Meuse.

Ainsi, le spectateur se trouve en plein milieu des attaques et des remous de ces escadrons français et de leurs combats avec les bataillons allemands.  Devant lui, s’étalent jusqu’à l’horizon, l’aimable vallée de la Meuse avec ses prairies et ses champs bordés par des chaines de collines boisées derrières lesquelles d’autres collines de plus en plus hautes montent jusqu’à l’horizon.

A l’aile gauche, les II° et 5° corps d’armée avaient franchi la Meuse à Donchery aux premières heures du matin pour poursuivre, leur marche d’encerclement, le long du fleuve qui décrit à cet endroit une vaste boucle, ce qui leur permit, au début du jour, à arriver sur les flans gauches de l’ennemi, pour se joindre plus tard aux autres troupes allemandes qui venaient du Nord-est au-delà d’Illy et de fermer ainsi, le cercle de fer qui se resserrait autour de sedan. Le Roi Guillaume et le Grand Quartier Général durant toute cette journée avaient établi leurs positions sur cette colline déboisée et visible de loin qui domine le village de Frenois à mi flanc de laquelle l’importance batterie centrale des Bavarois était placée et bombardait le centre des positions Françaises, la ville et la citadelle de Sedan. Le Kronprinz et le quartier Général de la 3° armée examinaient le combat d’une colline située un peu plus à l’Est au-dessus de la petite ville de Donchery sur la Meuse. Comme sur les points, l’avance des lignes allemandes s’était précipitée durant toute la matinée. La résistance désespérée de l’ennemi était demeurée la plupart du temps, sans résultat, ses positions étaient ébranlées par le feu effroyable des batteries allemandes et ses troupes décimées. Le cercle se resserrait autour d’eux, de plus en plus étroit.

Il est 1h.1/2 de l’après midi, lorsque le général Douay qui commandait l’aile droite de l’armée, juste sur le plateau de Floing – Illy ordonna de tenter, par de grandes charges de cavalerie, de forcer cette parties du cercle ou, tout au moins, de soulager l’autre corps armée cerné et peut-être de rendre possible le salut d’une partie de l’armée française tout au moins. Les régiments français qui reçurent cette mission, appartenaient à la division Margueritte : c’étaient les 1er, 3° et 4° régiments de chasseurs d’Afrique, le 1er régiment de Hussards et appartenant à la division Bonnemains, les 1er, 2°, 3° et 4° régiments de cuirassiers. Comme le général Margueritte venait d’être blessé à mort par une balle lors de la reconnaissante qui précédait cette attaque, le général Gallifet prit le Commandement au cours de cette héroïque charge mortelle dans laquelle ces régiments se sacrifièrent en toute conscience, quoique en fin de compte, inutilement.

Le panorama représente dans toute sa réalité et sa vie, ces charges dirigées contre les troupes d’infanterie allemande des 5°  et 11° corps. La copie photographique que nous en donnons a partagé l’ensemble en 8 tableaux différents.

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Le premier correspond à la partie du grand panorama que l’on aperçoit d’abord, lorsque, débouchant de l’escalier obscur, on arrive sur la plate-forme. Dans la vallée, au pied de la colline, dont la pente est ici brusque, se trouve le village de Floing qui, après de durs et sanglantes combats qui se poursuivaient dans ses rues et particulièrement autour du cimetière, jusqu’à midi ½ est tombé complètement aux mains des  troupes allemandes. Nous voyons en bas, brillant au soleil de midi, l’église avec son toit d’ardoises grises et le clocher surmonté d’une pyramide couverte de même. Les bouquets d’arbres au feuillage épais que l’on voit à gauche et desquels émerge le toit abrupte d’un pavillon de jardin appartient au Maire Labrosse. Sur les pelouses vertes de ce jardin sont rassemblés de nombreux prisonniers français. Au-delà du village s’élargit la dépression de la Meuse dans laquelle, par place, étincellent le fleuve qui serpente et le petit ruisseau de Floing. Avançant à l’attaque au son du tambour vers le sommet de la colline, on voit la 2ième compagnie du 82° régiment d’infanterie conduite par le lieutenant Kaiser. Parmi les personnages se trouve aussi le capitaine Bödicker, commandant du 5ième bataillon de chasseurs, dont la 4ième compagnie est restée au village comme réserve. L’autre troupe qui, immédiatement devant, ce pavillon avance péniblement le long de la pente escarpée, se compose d’homme des 2° et 4° compagnies du 82° régiment d’infanterie. Les officiers qui commandait ici avec un calme héroïque sont les capitaines Lassann, V.Klinkowstron, le second-lieutenant Brandau et le porte-étendard Wiebe, le sous lieutenant Von Rour, représentés avec fidélité d’un portrait.

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Sur le 2ème tableau, on aperçoit, au fond, cette action qui se poursuit le long de la pente coupée de murettes et de haies et couverte de jardins campagnards. Au fond, dans le lointain, apparait à la pointe Nord–Ouest de la presqu’île enserrée par la boucle de la Meuse, le village d’Iges. Derrière, sur la hauteur, on reconnait Vrigne aux Bois sur la rive du fleuve située du côté de l’observateur, à l’endroit où au pied de la colline couverte de bois il décrit une courbe entre les branches des arbres fruitiers. Au  1er plan apparait St Albert. Un peu plus loin, le long de la route de Floing, un escadron du IIème régiment de Ulhans, commandé par le capitaine V.Collas est en réserve. La localité que l’on aperçoit derrière les premiers peupliers de la pente, au loin sur les collines boisées est Saint Menges ; c’est là que se dirigeait la grande marche d’encerclement des 5° et 11° corps dans les jardins situés au versant de la colline. Des hommes de la 7° et de la 10° compagnie du 87° régiment d’infanterie escaladant la pente allant à la rencontre des escadrons qui attaque. Sortant du verger situé un peu en arrière, quelques hommes, escaladent le toit escarpé d’une maison. Sur le mur de ce jardin, sous l’arbre qui domine le premier peuplier, se dresse, l’épée à la main, le capitaine V.Fischer-Treuenfeld, le chef de bataillon de fusiliers du 87° régiment qui s’est distingué lors de la conquête du cimetière de Floing. A côté de lui est son lieutenant. Au-delà de ce mur, devant la haie située à cet endroit, à gauche du groupe de fusiliers poursuit son avance tout près d’un arbre dépouillé, au 1er plan, on voit le capitaine Gynz V.Rekowsky, le chef de la 10ème compagnie du 87° régiment à côté du fusilier Himberger, 2 chasseurs d’Afrique appartenant aux escadrons français qui dévalaient la pente, sont arrivés jusqu’ici sur leurs chevaux blancs. L’un des deux cavaliers qu’une balle a jeté à bas de sa selle est encore trainé par son cheval qui se cabre. Le caporal Henneberg porte à l’autre, un capitaine, un coup mortel.

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Sur le 3ème Tableau, nous voyons le toit d’une maisonnette jaune sous un grand noyer escaladé et occupé par les fusiliers qui, de cette hauteur, font feu sur les cavaliers français.
Devant, sont assis ou étendus sur le sol, quelques chasseurs prussiens blessés appartenant au 5° bataillon. Un camarade agenouillé devant l’un deux qui est atteint à la jambe, prodique à son compagnon les 1er soins. Par dérrière, arrivent au pas e course, des hommes du 83° régiment qui se dirigent vers l’ennemi et sur le haut de la pente, à leur droite apparaissent les 1er éléments des  1er et 2° bataillons du 46° régiment d’infanterie qui ont gravi les versants abrupts de la vallée arrosée par le ruisseau de Floing. Au-delà de cette vallée profonde, an dessus de la tête des hommes du 83° qui arrivent en toute hâte, se dresse un petit bois ceint de murs (Le Hatois ??).
Là-bas se trouvait le commandant du 11° corps, le général V.Gersdo… qui avait été blessé à mort vers midi au cours d’une reconnaissance. La fumée blanche que l’on aperçoit sur la ligne des crêtes qui se dessine à droite vers Fleigneux et Illy s’élève des batteries allemandes en plaine action des 6° et 11° corps et dont le feu s’est précipité sans interruption avec un effort mortel contre l’aile droite française. Au 1er plan sur le plateau, est rassemblée la musique du 5° bataillon de chasseurs silésiens, prêts à se défendre en cas de nécessité, grâce aux tireurs situés sur leurs flancs et aussi au moyen de leurs instruments de cuivre au cas où des cavaliers ennemis arriveraient jusque là. Devant ces braves, parmi lesquels on reconnait les portraits fidèles des Cors Stiller, Thierschtie, Zeidler, Lorke, Schulmann, Tannenberger, Büchner, Hölting qui ont pris part à l’action, et derrière leur groupe, on voit quelques chasseurs qui passent au galop entraines par la force des chevaux qui n’obéissent plus aux rênes.

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Sur le 4ème tableau, les troupes allemandes qui surgissent au fond, à droite des hommes du 46° régiment, appartiennent en partie aux 80, 87, 88° régiments et à la 19° brigade d’infanterie qui ne sont avancés dans la vallée du ruisseau de Floing pour attaquer Illy. A droite de ceux-ci, les 1ers rangs des escadrons de chasseurs qui arrivent en trombe recouvrent la plus grande partie du plateau ; à leur rencontre se précipite et s’accroche, une chaine ininterrompue d’hommes appartenant à la 2° compagnie du 5° bataillon de chasseurs mêlés à d’autres des 83, 87 et autres régiments d’infanterie commandés par le capitaine de chasseurs V.Strautz ( le dernier de la rangé, sabre au clair) et par le second lieutenant V.Pavel.
A bout portant, ils font feu à volonté sur les masses compactes des cavaliers et dément le désorde et la mort dans leurs rangs. Tous au 1er plan, derrière les meules de bléen apercevant des bagages de fantassins français, abandonnés (des sacs avec des pelles et des manteaux roulés).
Les sapeurs qui ont creusé les tranchées proches ont abandonné là leur matériel. Ces objets, de même que le terrain représenté au 1er plan de tous les tableaux sont dans le panorama des objets réels.
La peinture est faite avec une telle vérité qu’il est impossible, sur la photographie, de reconnaitre où commence la surface peinte et où finit ce 1er plan réalisé par des moyens plastiques. Tout à fait à droite, se dresse sur ce tableau, un peuplier isolé derrière lequel montent les nuages de fumée blanche qui proviennent du feu des importantes batteries de mitrailleuses françaises installées à cet endroit et de la ferme de Quérimont qui est en flamme.

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Tout le 5ème tableau montre exclusivement les escadrons de chasseurs qui chargent sur le plateau mais dont les rangs sont déjà décimés et en désordre. Des chevaux et des cavaliers tombent, atteints par les balles prussiennes et s’enchevêtrent en une mêlée sauvage avec ceux qui se trouvent auprès d’eux et ceux qui, par-dessus eux, continuent leur course. Au fond, sur la ligne de la colline, auprès de deux arbres qui se dressent à cet endroit, le groupe de cavaliers galopant est formé par le général Gallifet et son état-major à la tête du 1er régiment de cuirassiers français qui avancent à l’attaque. Par les intervalles qui séparent les groupes de chasseurs, on aperçoit au loin, l’infanterie du 7° corps d’armée française, concentrée à la lisière du bois de la Garenne. Sur le flanc gauche des chasseurs d’Afrique, la 1ere compagnie du 5° bataillon de chasseurs a escaladé le plateau. Séparés de ceux-ci par un assez grand espace, nous voyons la compagnie commandée par le capitaine Schwemmler et le lieutenant St Paul, installés dans une de ces tranchées abandonnées par les français et qui entretiennent un feu meurtrier sur les cavaliers français, tandis qu’une autre partie, faisant volte face, tire sur le flanc droit du 1er régiment de hussards français, commandé par le colonel d’Arthel et qui débouche tout à coup au bas de la pente d’une petite vallée. (Cette dernière n’est visible que sur l’image suivante). A la droite de l’avant-garde, en haut du plateau, on reconnait encore la batterie Bardeleben (la 3° batterie et une partie de la 4° batterie d’artillerie lourde du 11° corps) qui est parvenue à hisser ses pièces depuis Floing et à les installer à cet endroit. Venant de Floing sur les versants de cette colline des cuirassiers français l’ont attaquée. Quelques uns sont parvenus jusqu’à la batterie et leurs montures caracolent parmi les pièces, si bien que plusieurs officiers combattent à l’épée en corps à corps avec ceux-ci (le commandant Von Reslar, qui est à la tête du groupe, son premier lieutenant Von Bardeleber et le porte enseigne Gindler). Au-delà de la vallée profonde de Cazal, qui, de cette hauteur, descend jusqu’à la route, s’élèvent les hauts remparts de pierre de la citadelle de Sedan. Partout, des nuages de fumée blanche, sur les hauteurs et dans les vallées, témoignent que de l’autre côté aussi, à l’Est, le combat fait rage. Les masses de fumée sombre qui, au delà de la citadelle et de la ville obscurcissent l’azur du ciel montent, de l’incendie qui dévaste Bazeilles, faubourg de Sedan, que les bavarois ont conquis de maison par maison dans un combat acharné et sanglant.

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Le 7ème tableau représente la ville toute entière. A gauche entre la citadelle et la Meuse, nous pouvons jeter un regard dans ses rues qui fourmillent de troupes françaises en désordre, près du fleuve, devant Bazeilles en flammes nous apercevons Balan ; et au-delà de la Meuse, relié à Sedan par un pont, le faubourg de Torcy entouré de rempart avec sa petit église Gothique. Des nuages de fumée provenant de maisons en flammes montent de cette localité. La route bordée de maison du Petit Torcy conduit de là aux hauteurs de Wadelincourt et de Frenois, à mi-flanc desquelles, une ligne de vapeur blanchâtre indique, l’emplacement des pièces en pleine action de la grande batterie centrale bavaroise, installés là-bas.
Le parc planté d’arbres et entourés de murs qui se trouvent au milieu de ce paysage appartient aux localités de Cazal et de Gaulier, au Nord-Ouest de Sedan, localités cachés à nos yeux par les hauteurs qui s’étendent en avant. De la vallée de Cazal, qui dessine une profonde faille orientée vers le Nord-est, débouchent des escadrons de cavaliers français qui attaquent le 1er bataillon du 95° régiment d’infanterie posté près d’un de ces parcs sur lequel ils font feu.
Tout près du spectateur, arrive au Galop, comme nous l’avons déjà mentionné, le Premier Régiment d’hussards français, sous le commandement du Colonel D’Arthel. C’est contre ce Régiment que nous avons vu, sur l’image précédente, se diriger en partie le feu du 5° Chasseurs du haut de la colline. Ces cavaliers français attaquent la 3° Compagnie du Bataillon de chasseurs silésiens commandée par le Capitaine Nolte. Rapidement formés en carrés hérissés de tous cotés de baïonnettes, ils ouvrent un feu meurtrier sur les escadrons qui arrivent sur eux. D’en bas, gravissant les pentes et se frayant un chemin parmi les larges terrasses qui couvrent le versant, dispersés en longues chaines de tirailleurs, les troupes de la 43° Brigade d’infanterie des 32° et 95° Régiments. Pour le spectateur, à la droite des tirailleurs qui sont les plus proches, s’avance une compagnie du 83° Régiment, baïonnettes au canon. Sur la route, plus loin à droite, auprès d’un grand tilleul sombre, s’approchent les voitures de munitions de la batterie Bardeleben ; Partant de ce tilleul, plus près encore du spectateur, le second lieutenant Schultze, conduit à l’attaque du plateau, la 9° et 11° compagnie du 82° Régiment d’infanterie sur lequel flotte le drapeau du bataillon. Traversant les jardins potagers et les champs, il vient des jardins de la Vallée. La furie du combat a conduit quelque escadrons français au loin jusqu’à la prairie de la Meuse. On voit des Cuirassiers Français qui traversent a galop la prairie au-delà Nord de la route qui mène de Floing à Sedan. Ils sont accueillis par deux escadrons du régiment de hussards hessois n°13 commandés par le commandant Von Crieshaim, et par la 3ème compagnie du 5° Bataillon de pionniers qui se trouve près de Gaulier et, à l’exception de quelques cavaliers qui ont réussi à s’échapper, ils sont fait prisonniers. Sous le soleil de midi de cette journée bleu de l’arrière ici le gracieux paysage de la vallée s’étend jusqu’aux collines de l’autre rive. Là-bas, resplendit le miroir de la Meuse et bordé de rangées de peupliers, on aperçoit le cours rectiligne du canal de dérivation qui aboutit près de Glaires et qui réunit ce bras chérie. Là-bas, près du village de le Dancourt, où le canal part de ce bras la division wurtembourgeoise est en réserve. La ligne  de peupliers qui s’étend au pied de ces collines indique la route qui part de Torcy vers Donchery. Des masses de feuillages des parcs situés près de la grande route émergent les toits en poivrière du petit Napoléon et du Roi Guillaume, au lendemain de la bataille. Le long de cette route, aussi, se trouve à l’écart, la petite maison de tisserand dans laquelle aux premières heures du même jour,  le Compte Bismarck, a eu avec l’Empereur venu de Sedan, l’entrevue bien connue. Plus près de Donchery, sur les hauteurs, à la lisière de la forêt, la Croix Piot, l’endroit où se trouvait le Kronprinz avec le quartier général de la 3ème armée pendant la bataille. Au second plan du 8° Tableau surgissent de la verdure qui les entoure les deux fermes isolées de la Maladrie dont on a souvent fait mention dans la description historique de la bataille. A gauche et plus loin à droite, près du gros tilleul Fraîche Eau. Tout près de la rive opposée de la Meuse, tout à fait à droite, les toits de la Tour à Glaire  brillent parmi les masses de feuillages des parcs. Ici ce 8° Tableau se rattache immédiatement au premier fermant ainsi le cycle de cette représentation panoramique.

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Traduit de l’allemand en français par un membre de la S.H.A.S

In dem von den Herren Bauräthen Ende und Böckmann von 1882 bis 1883 nahe dem Stadtbahnhof Alexanderplatz zu Berlin errichteten, grossen Gebäude ist durch die Maler, Direktor Anton von Werner und Professor E.Bracht, unter Mitwirkung der Herren Schirm, Koch und Köchling in derselben Zeit ein kolossales panoramatisches Bild des grössten und entscheidendsten kriegerischen Ereignisses der neusten Geschichte, der Schlacht von Sedan, ausgeführt worden. Eine moderne Schlacht wie diese, in welcher auf meilenweit ausgedehnter Wahlstatt Heeresmassen von hunderttausenden von Streitern mit einander ringen, bleibt in ihrer Gesammtheit undarstellbar durch die Malerei ; gleichviel ob es auf einer ebenen Wildfläche oder mittelst der über so viel mannigfaltigere und reichere Mittel, und so viel ausgedehnteren Raum verfügenden panoramatischen Behandlung geschehen soll. Eine der ersten und wichtigsten Eigenschaften des Panoramas soll die auf strenge Richtigkeit der Schilderung basirende, bis zum höchsten Grade sinnlicher Läuschung getriebene Wahrheit der Darstellung sein. Ohne gegen diese aber aufs Schwerste zu sündigen, wird es immer unmöglich bleiben, auf demselben Rundbilde alle die gleichzeitigen Vorgänge einer derartigen gewaltigen Schlacht auf allen , durch weite Zwischenräume von einander getrennten Theilen des Kampffeldes zu veranschaulichen. Die Darstellung wird sich immer auf eine oder wenige Episoden zu beschränken haben. So ist in dem sogenannten, ‘’ Nationalpanorama’’ der Schlacht von Gravelotte in dem Gebäude zwischen dem Königsplatz und dem Kronprinzenufer zu Berlin nur die Episode des heroischen Sturmangriffs auf St. Privat durch die preussischen Garden geschildert. Und so auch hat man sich mit gleichem Grund und Recht in dem “Panorama der Schlacht von Sedan” auf die Darstellung einer Aktion von ähnlicher Wichtigkeit für die Entscheidung beschränkt : die Abwehr der wiederholten Reiterangriffe der Franzosen von dem Hochplateau von Floing, Illy herab gegen die vordringenden Truppen des deutschen linken Flügels und die Vernichtung jener glänzenden heldentüchtigen Geschwader durch die Infanterieabteilungen des fünften und elften Armee-Corps. Von den gleichzeitigen Kämpfen im Centrum und auf dem rechten Flügel wie im Rücken von Sedan, von dem ganzen heissen blutigen Ringen der Baiern in Balan und Bazeilles, der Sachsen und der preussischen Garden auf der langen Linie von Givonne-Lamonzelle zeigt das Panorama nichts. Nur die aufsteigenden Rauchwolken der brennenden Ortschaften und der Dampf der Geschütze in den betreffenden Richtungen deuten auf diese Kämpfe hin. Den Punkt, von welchem aus hier der gewählte Theil des weiten Schlachtfeldes überblickt wird, hat man sich auf dem Abhange des Plateaus Illy Floing da zu denken, wo dasselbe gegen das letzere, unten an der Landtrasse nahe der Maas gelegene Kirchdorf, sich absenkt. Der Beschauer befindet sich so inmitten des Sturmes und Wirbels jener französischen Reitergeschwader und ihres Kampfes mit den deutschen Bataillonen. Dorthin in der Tiefe ausgebreitet liegt das freundliche Maastal mit seinen Wiesen und Ackerstücken, von buschigen Hügelketten umgrenzt, hinter welchen immer höhere und höhere Bergzüge nach dem Hintergrund zu auftragen. Der linke Flügel, das 11. und 5. Corps, hatte noch in der ersten Morgendämmerung die Maas bei Donchéry überschritten, um dann längs des hier eine grosse Schleife bildenden Flusses ihren weiten Umgehungsmarsch auszuführen, durch welchen sie beim Beginn des Tages in des Feindes rechte Flanke gelangten, um über Illy hinaus den von Nordosten her andringenden andern deutschen Truppen später die Hand zu reichen und so den eisernen Ring um Sedan zu schliessen. König Wilhelm und das grosse Hauptquartier hatten ihren Standpunkt während des ganzen Tages auf jener kahlen, weithin sichtbaren Höhe über dem Dorfe Frénois, auf deren Abhangsmitte die grosse bairische Central-batterie placirt war, welche das Centrum der französischen Stellung, die Stadt und Citadelle Sedan, beschoss. Der Kronprinz mit dem Hauptquartier der dritten Armee beobachtete den Kampf von einer weiter westlich über dem Städtchen Donchéry an der Maas gelegenen Höhe. Auf allen Punkten waren während des ganzen Vormittags die Deutschen Linien im Vorrücken begriffen gewesen. Der verzweifelte Widerstand des Feindes war meist resultatlos geblieben. Von dem fürchterlichen Feuer der deutschen Batterien waren seine Stellungen erschüttert, seine Truppen decimirt. Immer enger und enger hatte sich der Kreis um ihn zusammengezogen. Es war um 11 Uhr Mittags, als der, auf dem rechten französischen Flügel, eben jenem Plateau Floing-Illy; kommandirende General Douay den Versuch befahl, durch grosse Kavallerie Angriffe diesen Theil des Ringes zu durchbrechen oder doch dadurch den anderen bedrängten Corps Luft zu schaffen und vielleicht die Rettung wenigstens eines Theils der französischen Armee vor den ihr drohenden Schicksaal zu ermöglichen. Die französischen Reiterregimenter, welchen diese Aufgabe übertragen wurde, waren von der Division Margueritte das 1., 3. und 4. Regiment Chasseurs d’Afrique, das 1. Husarenregiment und von der Division Bonnemains das 1., 2., 3., 4. Kürassierrregiment. Da General Margueritte bereits von einer tödtlichen Kugel bei dem Recognoscirungsritt vor der Attaque getroffen worden war, so übernahm General Gallifet die Führung bei diesem heroischen Todesritt, in welchem jene Regimenter sich mit Bewusstsein, wenn auch schliesslich vergeblich, opferten. Diese Angriffe auf die deutschen Fusstruppen des 5. und 11. Corps schildert das Panoramabild in vollendeter Wahrheit und Lebendigkeit. Auf unseren photographischen Kopien desselben ist seine Gesammtheit in acht Einzelbilder zerlegt worden : das erste derselben entspricht der Partie des grossen Rundgemäldes, welche wir beim Hinaustreten aus dem dunklen Treppenaufgange zu der Plattform zunächst vor uns erblicken. Dort liegt in der Tiefe am Fuss des hier scharf abfallenden Hanges das Kirchdorf Floing, welches nach harten, blutigen Kämpfen in den Gassen und besonders auch um den Kirchhof bis zwölf ein halb Uhr Mittags gänzlich in die Hände der deutschen Truppen gefallen war. Wir sehen hier unten im hellen Mittagssonnenschein glänzend die Kirche mit dem grauen Schieferdach und dem ebenso gedeckten pyramidenförmigen Thurmaufsatz. Die dichtlaubigen Baummassen dort zur Linken, aus welchen das steile Dach eines Gartenhauses über den Rand des Abhanges aufragt, gehören zum Garten des Maires Labrosse. Auf den grünen Rasenflächen desselben lagern bereits zahlreiche französische Gefangene. Jenseits des Dorfes breitet sich die Maasniederung aus, in welcher stellenweise der sie durch schlängelnde Fluss und der schmale Floing-Bach aufblitzen. Den Abhang hinauf unter Trommelschlag zum Angriff gegen die Höhen vorgehend,sieht man die 2. Kompagnie des 82. Infanterieregiments vom Reserve. Seconde Lieutenant Kaiser geführt. Auch Hauptmann Bödicker, der Kommandeur des 5. Jägerbataillons ist darunter, dessen vierte Kompagnie im Dorfe als Reserve zurückgeblieben ist. Der andere Trupp, der sich unmittelbar vor jenem Gartenhause am steilen Hange heraufarbeitet, besteht aus Mannschaften der 2. und 4. Kompagnie des 82. Infanterieregiments. Die hier mit so heldenmüthiger Ruhe kommandirenden Offiziere, Hauptmann Lassmann, Hauptmann v. Klinkowström, Secondelieutenant Brandau II., ebenso der Portepéefähnndrich Wiebe und Unteroffizier von Rour, sind getreue Portraits dieser Männer.

Im Hintergrunde auf dem 2. Blatt sieht man die Fortsetzung der Aktion an dem von Mäuerchen und Hecken durchzogenen mit ländlichen Gärtchen bedeckten Abhange. In der Tiefe und Ferne erscheint an der nordwestlichen Spitze der von der Maasschleife umfassten Halbinsel das Dorf Iges, dahinter auf der Höhe erkennt man Vrigne aux Bois; am diesseitigen Ufer des Flusses, da wo er sich am Fuss der Waldhöhen in einer Curve herum windet, zwischen den Zweigen des Obstbäumchens im Vordergrunde, St.Albert. Etwas näher, an der Landstrasse nach Floing, steht die von Rittmeister v. Collas kommandirte Schwadron des 11. Ulanenregiments in Reserve. Der zwischen den ersten Pappeln am Abhange in der Ferne sichtbare Ort auf den waldigen Höhen ist St.menges, auf welches der grosse Umgehungsmarsch des 5. und 11. Corps gerichtet gewesen war. In den Gärten am Abhange klimmen die Mannschaften der 7. und 10 Kompagnie des 87. Infanterieregiments die Höhe hinan, den über dieselbe daher stürmenden Reiterschwadern entgegen. Aus dem weiter zurück gelegenen Obstgarten herauskommend erklettern Einzelne das nach dort hin sich schräg absenkende Dach eines Häuschens. Auf dem Grenzwall dieses Gartens unter dem Baum, welchen die vorderste Pappel überragt, steht, den Degen in der Hand, Hauptmann v. Fischer-Treuenfeld, der Chef des Füsilierbataillons des 87. Regiments, welcher bei der Eroberung und Behauptung des Kirchhofs von Floing sich in so hohen Grade ausgezeichnet hatte, neben seinem Adjutanten Lieutenant Pause. Diesseits jenes Walles und der davor liegenden Hecke, links von der Gruppe aufwärts dringender Fusilierte, nahe dem entblätterten Baum im Vordergrunde, sieht man Hauptmann Gynz v. Rekowsky, den Chef der 10. Kompagnie des 87. Regiments, neben dem Fusilier Himberger. Zwei Chasseurs d'Afrique aus den bergabsprengenden französischen geschwadern trugen ihre Schimmel bis hierher. Der eine Reiter, den eine Kugel aus dem Sattel warf, wird von seinem wildbäumenden Pferde noch nachgeschleift; gegen den Andern, einen Capitän , führt der Gefreite Henneberg einen tödtlichen Stoss.

Auf dem dritten Blatt sehen wir das Dach jenes gelben Häuschens unter dem grossen Nussbaum von den Fusilieren erklettert und besetzt, welche von seiner Höhe herab ihr Feuer auf die französischen Reiter senden. Davor am Boden sitzen und liegen ein Paar verwundete preussische Jäger vom 5. Bataillon. Dem einen, am Bein getroffen, leistet der vor ihm knieende Kamerad die erste Hilfe. Weiter rückwärts kommen in vollen Lauf Mannschaften des 83. Regiments daher dem Feinde entgegen geeilt und auf dem Höhenrande rechts von ihnen erscheinen die ersten Glieder des, an den steilen Abhängen des vom Floing-Bach durchflossenen Thales hier herauf gestiegenen 1. und 2. Bataillons des 46. Infanterieregiments. Jenseits dieses tiefen Thaleinschnitts ragt über den Köpfen der heraneilenden 83ger in der Ferne das ,, ummauerte Wäldchen'' auf. Dort war der Kommandeur des 11. Corps, Gereneral lieutenant v. Gersdorff, gegen 12. Uhr Mittags beim Recognosciren zum Tode verwundet worden. Der weisse Dampf auf dem langgestreckten Höhenrand von dort nach rechts gegen Fleigneux und Illy hin steigt von dem furchtbaren Feuer der deutschen Batterien des 6. und 11. Corps auf, welches von hier aus gegen den rechten französischen Flügel mit mörderischer Wirkung unterhalten wurde. Im Vordergrunde auf dem Plateau steht das Musikcorps des 5. schlesischen Jägerbataillons zusammengedrängt, bereit sich nöthigenfalls mit dem Seitengewehr und auch wohl mit seinen grossen Blechinstrumenten gegen jeden hier etwa durchbrechenden oder versprengten feindlichen Reiter zur Wehre zu setzen. Vor diesen Braven, unter denen die Hornisten Stiller,Thiersckte, Zeidler Lorke, Schumann, Tanneberger, Büchner und Stabshornist Hölting getreue Portraits der dabei betheiligt Gewesenens sind, und hinter ihrer Gruppe sieht man einzelne Chasseur von ,, der Gewalt der Rosse, seinem Zügel mehr gehorchend '' dahin getragen, im Carrière vorübersausen.Die im Hintergrunde auf dem 4. Blatt vordringenden deutschen Truppen rechts von den 46ger gehôren zu denTheilen des 80. , 87. , 88. Regiments und der 19. Infanteriebrigade, welche in den Thale des Floing-Baches gegen Illy zum Angriff vorgegangen

sind. Rechts davon bedecken den grössten Theil des Plateaus die ersten Reihen der heranbrausenden Chasseurschwadronen. Ihnen wirft und stemmt sich einen geschlossenen Kette von Mannschaften der 2. Kompagnie des 5. Jägerbataillons, gemischt mit solchendes 83. 87. und anderer Infanterieregimenter, kommandirt vom Jäger Hauptmann. Strantz (hinter der Reihe mit gezogenem Säbel) und Secondelieutenant v. Davel entgegen.

Erst aus nächster Nähe geben sie Schnellfeuer auf die dichten Reitermassen und senden Verwirrung und Verderben in ihre Reihen. Ganz im Vorgrund hinter auseinander gezerrten Getreidehaufen liegt abgelegtes französisches Infanteriegepäck, Tornister mit Schanzzeug und gerollten Mänteln. Die Schanzgräber, welche die nahen Schützengräben aushoben, liessen es dort zurück. Diese Gepäckstücke wie alle Gegenstände, das Terrain in den nächsten Vorgründen sämmtlicher Bilder sind im Panorama reale körperliche Objekte. In wie vollendeter Wahrheit, auch in den Photographien die Grenze zu erkennen wo die gemalte Fläche beginnt und der plastische Vorgrund endet. Ganz zur Rechten erhebt sich tiefer im Bilde eine einzelne schlanke Pappel vor den weissen Qualmwolken, welche von dem Feuer der dort placirten grossen französischen Mitrailleusenbatterie austeigen und dem Rauch der Brennenden Quérimont-Ferme.

Das ganze fünfte Blatt zeigt ausschliesslich zum Angriff über das Plateau heran sprengende, aber schon im Anreiten gelichtete und in Unordnung gebrachte Chasseursgeschwader,stürzende Rosse und Reiter, von den preussischen Kugeln gefällt, im wilden Durcheinander mit dem neben ihnen und über sie hin fortstürmenden. Im Hintergrunde an dortigen Höhenrande, nahe den beiden da aufsteigenden Bäumen jene Gruppe von galoppirenden Reitern bildet General Gallifet mit seinem Stabe, an der Spitze des zum Angriff vorgehenden 1. französischen Kürassierregiments.

Zwischen den Lücken der Chasseursgruppen hindurch gewahrt man in der Ferne die dort am Rande des Bois de Gavenne concentrirte Infanterie des 7. Französischen Corps. In der linken flanke der Chasseurs d'Afrique hat die 1. Kompagnie des 5. Jägerbataillons, einen Schützenzug vorausschickend, das Plateau erstiegen. Von jenem durch einen grösseren Zwischenraum gesondert sehen wir die Kompagnie kommandirt von Hauptmann v.Schwemmler und Lieutenant v. St Paul theilweise in einem jener verlassenen französischen Schützengräben installirt, ein mörderisches Feuer auf die französischen Reiter unterhalten, theils sich umwendend das plötzlich am untern Abhange aus einer Thalschlucht hervorbrechende 1. französische Husarenregiment unter Oberst d'Arthel in der rechten Flanke beschiessen ( letzeres erst auf dem folgenden Blatt sichtbar) . Zur Rechten des vorgeschickten Schützenzuges weiter oben auf dem Plateau erkennt man noch die Batterie Bardeleben, deren Geschütze ( die 3. schwere und ein Zug der 4. schweren Batterie des XI. Corps) es gelungen war, von Floing heran den Abhängen herauf zu dieser Höhe zu schaffen. Französische Kurassiere haben sie angegriffen; Einzelne von ihnen gelangen in die Batterie und sprengen zwischen den Geschützen hindurch, so dass mehrere Offiziere der Abtheilungskommandeur Major v. Aslar und sein Adjutant der Premierlieutenant v. Bardeleben und Portepéefähndrich Gindler, mit denselben im Einzelkampf die Klingen messen konnten. Jenseits der sich von jener Höhe zur Landstrasse hinabziehenden tiefen Schlucht von Cazal steigen die hohen Steinwälle der Citadelle von Sedan auf. Ueberall verkünden weisse Rauchwolken über den Höhen und Thalern hin und vor welchem Graf Bismarck mit den aus Sedan gekommenen Kaiser hin der ersten Morgenfrühe desselben Tages die bekannte Unterredung gehabt hatte; näher an Donchéry aber auf der Höhe am Rande der Waldung, Piot Croix die Stelle auf welcher der Kronprinz mit dem Hauptquartier der 3. Armee während der Schlacht verweilte.

Im Mittelgrunde des 8. Bildes heben sich die, in den Kriegsgeschichtlichen Schilderungen des Verlaufs der Schlacht oft erwähnten beiden einzelnen Gehöfte Maladrie zumeist zur Linken, und weiter rechts näher der grossen Linde, fraiche Eau aus dem umgebenden Grün. Dicht am jenseitigen Ufer der Maas ganz zur Rechten glänzen die Dächer von Tour à Glaire aus den Laubmassen eines Parks.

Hier fügt sich das achte Blatt wieder unmittelbar an das erste und der Ring der panoramatischen Darstellung schliesst so zusammen.